Radio WIFI

posté le 29-07-2009 à 17:38:51

Présentation

Bonjour à tous et à toutes qui visitent mon blog.

 

Je me présente, je m'appelle Vanessa (pour ceux et celles qui ne me connaissent pas) et j'ai décidé depuis un moment qu'il fallait que je crée mon blog pour raconter mes projets et un peu de chose qui se passe dans ma vie.

 

 

 

 Et voila ca y est je viens de créer Radio Wifi.

Pourquoi ce nom ? Tout d'abord parce que la radio permet de diffuser des informations (donner des nouvelles quoi !!!) et ensuite Wifi, pour deux raisons, le wifi permet de recevoir internet sans être relié à un cable et donc accès à l'info et surtout parce que c'est le nom de mon chaton.

 

Wifi (né le 18.04.09) à ~ 1 mois

 


 
 
posté le 29-07-2009 à 20:43:54

Mon grand projet : LE CANADA

Et oui comme le titre l'indique j'ai un grand projet auquel beaucoup de temps est nécessaire (malheureusement). 

 

J'ai décidé de tout quitter pour aller vivre une nouvelle expérience au Canada.

 

  Cette idée ne date pas d'aujourd'hui, il y a très très longtemps dans une galaxie lointaine (euh ... non je m'égare), donc je disais qu'il y a longtemps lorsque je n'étais qu'une pré-ado, cette idée m'a traversée l'esprit. Je devais avoir dans les 11-12 ans, et je me perdais à la bibliothèque du collège (non non vous ne rêvez pas j'allais bien à la bibliothèque) pour regarder des livres sur le Canada. Ces grands espaces et ces villes / villages m'ont fascinés et je me disais que quand je serais grande je partirais vivre là-bas.

 



 Le temps a passé, bien trop vite à mon goût, et j'ai oublié mon grand rêve. Je suis allée au lycée, à la fac, travailler, où j'ai fait plein de rencontres : des excellentes, des bonnes et parfois des mauvaises. Mais passons ce n'est pas ça le plus important.

Et puis un jour, je me suis mise à repenser au Canada (grâce à mes amitiés et mes souvenirs d'enfant) et je me suis dit pourquoi pas.

 

Tout d'abord pour commencer, la question n'est pas de savoir si vous êtes fait pour le Canada mais est-ce que le Canada est fait pour vous ?

Et oui au Canada dans la province de Québec, en hiver il fait jusqu'à - 40°C (cela peut faire peur surtout quand on vit dans le Sud-Ouest depuis toujours et où les rares fois qu'il a fait froid la température etait de - 10°C maxi mais pas chaque année), l'été la température peut monter jusqu'à 30°C (en moyenne bien sur) voir 35°C.

Pour répondre donc à cette question, il n'y a qu'un seul moyen se rendre de l'autre côté de l'océan en plein hiver, et par manque de chance la semaine de vacances passée au pays des caribous pour voir le froid canadien les températures n'etaient pas bien froides (une semaine avec une moyen de température entre - 2°C et 2°C). Mais je raconterais le voyage dans un autre post.

 

De retour en France, mon choix est fait et même si je n'ai pas pu goûter au froid, je veux aller vivre au Canada. Direction, le site de la Direction Générale du Québec pour connaître les formalités pour vivre et travailler chez eux. 

 

C'est alors que commence le long processus d'immigration.

 

 

 


 
 
posté le 01-08-2009 à 21:58:04

Les préparatifs avant le voyage

Hello, comme promis je vais raconter mon petit voyage dans ce beau pays qu'est le Canada. Avant de me décider si oui ou non je veux vivre au Québec, je me suis dit qu'il fallait que j'aille y faire un petit tour (indispensable). Pour cela je vais vous narrer tout ce qui c'est passé pour le choix du voyage,  et comment je suis partie.

 

Tout s'est décidé super rapidement, c'était en novembre 2007, la décision d'essayer de vivre une nouvelle expérience est prise donc direction les agences de voyage pour trouver un circuit (oui oui quand on ne connait rien du pays c'est très pratique), le but étant de partir en hiver afin de connaître le grand froid. Après avoir fait un rapide tour, Leclerc et Carrefour étaient les 2 enseignes me proposant un voyage en hiver (c'est pas parce que je bosse à Auchan que je peux pas faire marcher la concurrence, surtout qu'auchan-voyage ne propose pas le voyage en hiver). Le voyage dure 7 jours et 7 nuits dont une nuit à bord de l'avion, départ le 1er février à 11h30 de Paris CDG arrivé à Toronto à 15h15 heure locale et retour le 8 février à 8h50 Paris CDG.

 

C'est ce voyage que je voulais mais autre petit soucis, je n'avais pas de vacances de prévu à cette date. Pas de panique Auchan est arrangeant il va bien me les donner mes vacances : "Oui pas de problème, on te les donne à cette date par contre tu es obligé de prendre 2 semaines au lieu d'une parce qu'on ne te donne pas ton jeudi-vendredi-samedi" (ben ouais ce sont les 3 jours où je bosse et c'est vrai que sans moi Auchan a déjà du mal à tourner donc il vaut mieux prendre les vacances on pourra mieux s'organiser). Génial, c'est bon j'ai mon voyage. 

 

 Enfin le 1er février arrive, vu qu'il fallait être à l'aéroport 3h avant pour récupérer les billets d'avion de air transat, je suis partie la veille et j'ai dormi chez une des mes amies à Evry Courcouronne. Pour être à l'heure au guichet, je me suis levée à 6h du mat, pris le RER à 7h et arrivée à CDG à 8h10. 8h30 j'ai mon billet je peux partir. L'avion est bien parti à 11h30 heure locale, sous le déluge, une piste trempée parfois on se demande comment les avions font pour ne pas glisser.

 

Trop heureuse j'étais enfin dans l'avion, pour un voyage de 9h, c'est super long comme trajet mais je vais enfin voir à quoi ressemble un petit bout du Canada. L'océan vu du ciel est magnifique, un bleu foncé certes à vous glacer les os mais tellement beau, et de temps en temps de la glace et des petits iceberg (alors petit en tout cas de là où j'étais ils étaient pas bien gros ).

L'avion a atterri sur une énorme couche de neige et en plus il y avait une tempête de neige ce jour là à Toronto. Je me revois encore et encore cet atterrissage sur cette neige toute en douceur, je me demande vraiment comment les pilotes font ça (normal, dans le Sud-Ouest dès qu'il pleut ou qu'il y a un peu de neige, c-a-d pas souvent, les gens sont perdus, ils ne savent plus conduire, des vrais manches) .

 

Petit déception à l'arrivée, après passage de la douane et récupération des bagages (c'est assez long comme formalité), une fois dans le hall personne pour attendre le groupe et personne ne se connaissant pas facile de s'y retrouver surtout qu'à Toronto les gens parlent plus l'anglais que le français. Bref, toutes les personnes du voyage arrivent à se regrouper mais pas de guide, l'interrogation la plus posée : "le guide a du partir vu que nous avions déjà une heure de retard à l'arrivée, il est parti sans nous". Et non le guide avait une heure de retard en plus par rapport à nous, mais personne pour nous prévenir. 17h heure locale, ca y est le guide est là, nous pouvons commencer notre périple au pays des caribous.

 

La suite au prochain numéro avec photos à l'appui ....

 


 
 
posté le 02-08-2009 à 21:35:05

Le voyage au Canada

 
 
Petit cadeau : photos de l'avion (un grand merci à Valérie pour les avoir prises).
 

 
Le 1er février 2008 à 17h, nous montons dans le bus et nous partons en direction de la ville de Niagara Falls, où se trouve bien évidement Les Chutes du Niagara. Je dois avouer que quand on les voit à la TV comme par exemple dans Superman 2 (et oui je connais mes classiques et puis ceux ou celle qui ne l'auront pas vu, en lisant ce post vous saurez que vous pouvez les apercevoir dans ce film), ça n'a rien à voir en vrai, c'est tout simplement splendide. Je les ai vu de nuit et de jour (maintenant j'aimerai les voir sans la neige sur la rivière). C'est aussi lors de cette première soirée que je me suis liée d'amitié avec mes potes de voyage, Valérie, Christian et Sébastien. Mais je n'oublie aucunement les autres : Fabrice & Sylvie, Brigitte et Corinne.
 

 
 

 
2 février : petit-déjeuner dans le restaurant panoramique, avec pour seule vue les chutes américaines et canadiennes (bah vi chacun les siennes, les américains aiment aussi avoir des choses phénoménales).
Nous sommes ensuite partis en direction de la ville de Toronto, avec un petit tour de la ville suivit d'un resto dans un train (vraiment original, c'était bien sympa ce repas), et pour terminer nous sommes allés dans la CN Tower, qui contient 2 observatoires et un plancher de verre (super ce truc même si ça fout la trouille quand vous marchez dessus).
Direction Guananoque,  ville de passage pour manger et dormir (par contre pour le repas, les boulettes c'était vraiment immonde à manger, le macdo d'à côté a faillit me voir mais j'y ai renoncé). 
 
 
 

 

  (quelques petites photos où j'apparais, c'est tellement rare)
 
3 février : départ pour Ottawa. Ottawa est la capitale fédérale du Canada, la ville est partagée par 2 provinces : Ontario et Québec (moi ce qui me fait bien rigoler c'est que l'Ontario est anglophone, et le Québec francophone, comme si la ville ne pouvait pas appartenir à une seule province). Une petite visite de la ville, un resto où nous avons mangé essentiellement du poisson (le saumon était divin, normal j'adore ça !!!), et l'après-midi visite du musée des civilisations où il y a des vrais totem, ils sont immenses et magnifiques.
 

 
Le soleil s'est enfin montré (pas vu depuis fin janvier), puis nous sommes partis en direction de Montréal pour manger et dormir.
 
4 février : tour de la ville, promenade à pied, et vu panoramique de la ville depuis le Mont Royal (cela ne vous rappelle rien ce nom, devinez !, je ne vais pas tout vous dire non plus).
 

Un écureuil en plein centre ville en hiver, il faut le voir pour le croire

 

 

 
Resto puis départ vers Trois Rivières pour faire de l'hydraski (pour ceux qui ont voulu) et la Chaudière Appalache pour y rester 2 nuits et s'amuser comme des gamins (activités hivernales au programme).
 

Trois Rivières

 
Hydraski
 

 
 
5 février : premier matin où nous ne sommes pas obligés de nous lever à 6h du matin, ça fait trop de bien. Petit-déjeuner et hop direction une cabane pour emprunter du matériel pour faire mumuse.
 
Première activité : les raquettes sous une belle tempête de neige.  Heureusement pour échapper à la tempête nous sommes partis nous balader dans la forêt. Je ne suis pas sure d'en refaire un jour, je trouve que ces machins aux pieds ne sont pas pratiques du tout et j'étais plus souvent par terre que debout.
 

 
Deuxième activité : la motoneige. Et oui en tant que motarde je ne pouvais faire autrement que d'essayer une motoneige. La mienne portait le n° 64 (un signe peut-être en tant que fan de Valentino Rossi n° 46 => 64 en chiffre inversé). Au final je dirais que c'est bien marrant, surtout dans la poudreuse, mais je préfère quand même la vrai moto.
 

 
 6 février : une seule activité au programme parce qu'après manger direction Québec. J'ai choisi les chiens de traineau. Super génial, merci encore à Seb d'avoir bien poussé, sans toi ça aurait été moins drôle.
 

 

 
 

 
Après midi, tranquille, arrivé à Québec par le ferry, visite de la vieille ville à pied jusqu'au château Frontenac, puis divertissement les glissades : sorte de bobsleigh avec protection minime mais très rigolo.

 
Petite excursion ensuite dans un village huron afin de rencontrer des autochtones,  mais la température était en train de baisser, et le froid canadien commençait à se ressentir et mes affaires d'hiver étaient restées dans le bus, j'avoue je me suis caillée pendant la visite.
Resto, le gâteau de Seb avait vraiment une drôle de tronche.

 
 
7 février : dernière journée, le réveil est assez triste car l'avion nous ramènera en France dès le soir. Mais avant cela il reste une dernière journée de promenade.
 
Première visite les chutes de Montmorency, elles sont plus hautes que les chutes du Niagara mais moins large, c'est peut-être pour cette raison qu'elles sont moins connues. Bien sûr étant le dernier jour, notre guide nous a dit que ce n'était pas la peine de s'habiller chaudement parce que nous allions faire que du bus (ce menteur nous sommes allés prendre des photos des chutes et il faisait très froid vu que personne n'était habillé chaudement).
 

 
Petit tour de la ville, puis n'ayant pas trop fait de shopping, notre gentil guide nous a proposé une petite heure pour trouver des cadeaux. Ce qui tout le monde accepta bien volontiers.
Dernière promenade : le repas dans une cabane à sucre. Je dirais simplement qu'il s'agit d'un des meilleurs repas que j'ai fait là-bas (et pourtant d'autres étaient très bons).
 

 
 
Puis direction Montréal pour le retour en France. Le hic, comme d'habitude : chaque fois que je prends l'avion celui-ci a du retard (je n'ai vraiment pas de bol à ce niveau), du coup j'ai raté mon avion pour Bordeaux et j'ai été obligé d'acheter un autre billet d'avion (air france se fiche un peu qu'une autre compagnie ait du retard et fait raquer les clients). N'empêche 300 € pour revenir de Paris sur Bordeaux, c'est abuser du coup la gentille hôtesse m'a fait payer 100 € mais bon j'ai bien vu quand elle rentrait les tarifs : 36 € de vol plus le reste en taxe. De l'abus c'est tout. Heureusement pour elle je revenais de vacances, j'étais triste d'avoir quitté le canada mais  j'étais claqué sinon je crois que j'aurais pu m'énerver.
 

 
 
Enfin tout ça pour dire que c'était un voyage extraordinaire, court mais magnifique et je souhaite à plein de monde de pouvoir le vivre...
 


 
 
posté le 03-08-2009 à 13:00:27

La demande de résidence permanente pour le Canada

Au retour en France, la décision est bien prise, je veux aller au Canada (même si c'est pas pour toujours, cela reste une belle expérience).

 

Le début d'une attente interminable commence. 

 

  • Première chose à faire : se renseigner, d'accord mais où ?

Un petit tour sur le site d'immigration Québec et hop déjà quelques infos. Le bureau d'immigration du Québec (BIQ) propose des séances d'information pour les personnes désirant s'expatrier (à court & long terme). Le souci c'est que ces séances ont lieu directement au bureau d'immigration, qui est situé lui sur Paris. Bon tant pis, je regarde ce qui me reste de vacances et j'appelle Miss Audrey pour savoir si elle et son mari (au jour d'aujourd'hui) peuvent m'héberger quelques jours. J'ai pu assister à la séance au mois d'avril 2008, mais comme elle finissait tard (un peu après 21h) je n'ai pas pu poser les questions qui m'intéressaient vraiment.

J'ai continué de me renseigner comme je pouvais lorsqu'un jour en me promenant sur le site de l'immigration, j'ai vu qu'il faisait désormais des séances sur Bordeaux. Je me suis dit super cool je vais pouvoir assisté à une autre séance et surtout c'est bien plus près et je peux rester plus tard (c'était courant de l'été). A cette séance, j'ai pu poser des questions à la personne envoyé par le BIQ avant la séance et tant mieux parce que je m'étais réveillée super tôt ce jour, vers 5h, je ne m'étais pas rendormie, puis j'étais partie travailler le matin à 8h30 (ça je m'en rappelle bien) et donc un peu avant la fin de la séance je commençais à m'endormir.

 

Le temps passe.

J'ai continué de préparer tous les papiers dont j'avais besoin.

 

  • Deuxième chose à faire : envoyer les papiers au BIQ pour recevoir le Certificat de Sélection du Québec.

17 octobre 2008 : ca y est j'ai tout préparé et envoyé, maintenant l'attente commence vraiment (au moins un an d'attente pour avoir un visa de résidence permanence).

 

Janvier 2009 : un courrier provenant du BIQ me demandant de me présenter au bureau le 10 février afin de me remettre ou non le Certificat de Sélection du Québec (CSQ). Comment décrire ma tristesse ce jour là, ils ne me donnent pas mon CSQ tout de suite, ils veulent me rencontrer ce qui signifie que je n'ai pas assez de points pour avoir mon papier mais suffisamment pour les rencontrer donc j'ai encore une chance.

 

  • Troisième chose à faire : se renseigner (encore) mais cette fois sur le genre de questions qui sont posées en entrevue.

Heureusement pas mal de personnes racontent un peu le genre de questions et ce qu'il faut plus ou moins savoir sur le pays où l'on compte s'installer, niveau d'anglais et vérification de tout ce qui a été mis dans le dossier.

Ayant 15 jours / 3 semaines devant moi, j'apprends un maximum de choses sur le Canada (certaines que je savais déjà et d'autres que je comptais apprendre plus tard).

 

9 février : je pars pour Paris. Je n'étais pas rassurée car cela faisait une semaine que j'avais la poisse (pantalon de boulot déchiré, cheville légèrement foulée, téléphone cassé).  Avec tout ça, c'est clair je manque de chance. Pas grave mon train est à 11h40, je vais pouvoir me balader et flâner dans les magasins de mangas sur Paris. Arrivé à la gare, mon train a 1h de retard (et moi qui croyais être à la bourre). Bon l'heure passe et toujours pas de train mais au lieu de ça le temps de retard augmente (1h15 - 1h30 - 1h45). Je m'énerve un peu, la malchance continue et forcément j'angoisse de plus en plus pour le lendemain à cause de ça. Le train arrive, il est 13h45, mon aprem sur Paris est foutu (j'étais dépitée). J'arrive enfin à Paris il est presque 17h, le temps d'aller à l'hôtel pour poser mes affaires (celui-ci est juste à côté du BIQ, de façon à ne pas être en retard je jour J). Je suis installée et il est 17h30, tant pis pour mon après-midi manga mais je suis allée quand même faire un tour près de l'opéra (il y a 2 boutiques de mangas dans les environs) histoire de ne pas avoir perdu ma journée.

 

10 février : le rendez-vous est prévu pour 10h. Je décide de quitter l'hôtel à 9h35 (bah je tourne en rond et stresse autant le faire au BIQ). J'arrive donc avec 20 minutes d'avance (les canadiens aiment bien les personnes en avance, je fais bonne impression comme ça  ;D ). Une personne est là, à 9h45 elle est appelée. Puis s'ensuit d'autres arrivés, des couples, des personnes seules. Le temps passe et ces personnes sont appelées petit à petit. il est 10h40, je suis toujours dans la salle d'attente (c'est hyper long ou alors je n'ai toujours pas de bol), lorsqu'avec d'autres personnes, nous nous sommes mises à discuter. Toutes avaient rendez-vous à 11h, sauf moi. J'attends ... d'autres encore sont appelées (celle de 11h) et moi je suis toujours là. 11h10, je vais me renseigner à l'accueil parce que j'avoue en avoir un peu assez d'attendre. Une gentille dame m'explique que mon agente (oui c'est féminin) était en retard et qu'elle a pris la personne de 9h avant moi (souvenez-vous il y avait une personne avant moi quand je suis arrivée et bien c'était elle). 11h15, ca y est c'est mon tour mais si je dois passer 1h30 avec elle j'angoisse.

 

Rendez-vous : 

  1. - vérification du passeport, nom, prénom, date et lieu de naissance : ok tout est conforme.
  2. - vérification du dossier, diplômes, stages, emplois : ok
  3. - vérification du niveau d'anglais (dans mon cas débutant niveau 1 - 2), j'ai eu droit à deux questions : j'ai vu que vous avez mis débutant ? et c'est l'anglais de l'école ?
  4. - dernière vérification : la fameuse question "Pourquoi souhaitez-vous aller là-bas ?" (oui oui c'est pas une blague elle a dit là-bas, pas Canada, pas Québec). Petit blabla répété depuis quelques jours et deuxième question "Pour y faire quoi  ?" Reprise de ce qui est marqué dans le dossier, et dernière question ça vous plairez d'enseigner mais vous n'avez pas de diplôme enseignant. C'est exact, mais je lui dit que j'ai essayé de me renseigner si c'était possible mais que personne n'avait pu me répondre. L'agente sceptique : mais où vous êtes-vous renseigné ? A la commission scolaire de Montréal. Et ils n'ont pas pu vous renseigner ? Non. Bon ok, je connais mon sujet et visiblement elle voit que je ne mens pas. 
  5. - et j'attends, elle tape des choses sur son pc, et au bout d'un moment elle se tourne vers moi et me dit : C'est bon vous êtes acceptée ! . Réponse : C'est vrai ... Euh merci (bah vi, c'est normal que je sois sceptique sur ce coup, avec toute la malchance que je me trainais depuis une semaine).

 

 

Enfin un peu de chance, mon entrevue n'a duré que 30 minutes et je n'ai pas eu beaucoup de questions.

 

 Autre séance d'information l'après-midi mais très différente des autres parce que toutes les personnes présentent ont reçu leur CSQ et donc nous sommes en voie de partir, c'est plus des informations sur ce qu'il faut faire maintenant avec notre bout de papier et pour préparer notre arrivé.

 

La première partie est finie au bout de 3 mois et 24 jours, maintenant il faut envoyer un autre dossier à l'ambassade du Canada (un peu le même style que pour le CSQ), et oui le Québec m'a accepté mais pas le Canada et jusqu'à preuve du contraire le Québec appartient encore au Canada.

 

  • Quatrième chose à faire : site de l'ambassade du Canada, pour préparer le dossier de résidence permanente.

Comme précédemment, j'ai préparé mes papiers et les ai envoyé le 18 février. Et là l'attente est encore plus longue que pour le CSQ. L'ambassade doit envoyer un accusé de réception (le BIQ l'avait fait aussi : 20 jours d'attente) mais là ça peut durer de 2 à 4 mois avant de le recevoir. Pour moi il a mis 3 mois et 2 jours (c'est long). Dans ce courrier, j'ai un numéro de dossier et un message m'informant que les instructions de la visite médicale (IVM) me seront envoyés par courrier sous 2 à 3 mois. 2 mois et 11 jours plus tard, j'ai les IVM maintenant il faut prendre rendez-vous chez le médecin désigné par les autorités canadiennes.

 

Donc voilà si ma visite médicale est bonne, je n'aurais plus qu'à attendre la brune (lettre de couleur foncée qui stipule que le visa est prêt à être apposé sur le passeport). Même si il faut encore compter 3 à 4 semaines, j'aurais mon visa et je pourrais partir (je prévois si c'est ok, de partir début janvier, histoire de passer les dernières fêtes avec ma famille et mes amis).

 

...

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article